L’affaire Griveaux est finie

Avr 22, 2022 | 0 commentaires

L’affaire Griveaux est finie. Comme vous le savez peut-être, puisqu’ils ont pris à témoin le pays entier, tout a été fait dans ce cadre pour me couler.

Aujourd’hui le Procureur a été obligé de reconnaitre que rien ne pouvait m’être reproché.

Deux ans passés à tout faire pour tenter de m’écraser, profitant de cette procédure inique pour me dévaster.

On est allé jusqu’à perquisitionner la Sorbonne afin d’y trouver mes relevés de notes, et faire fuiter ce qui pourrait me dégrader.

On m’a placé sous surveillance physique, sur écoute. Mon domicile, mon cabinet.
On m’a dénigré, diffamé, insulté, menacé, à travers des opérations de déstabilisations qui ne cessaient de se multiplier, dans le cadre de l’une des plus hallucinantes campagne de presse que l’on puisse imaginer. J’ai reçu la visite de Ludovic Chaker, ex-agent de la DGSE, chargé de mission à l’état-major particulier de l’Elysée, à mes fenêtres, afin de m’intimider. Des lettres de menaces et d’insultes, des tags dans mon immeuble, des émissaires chargés de m’intimider.
L’ordre des avocats m’a intimé de renoncer à ma robe d’avocat afin de mieux pouvoir me détruire, de renoncer à cette robe que j’avais tant usé pour défendre les gilets jaunes et tous ceux qui à ce pouvoir s’opposaient.

L’ordre des avocats a osé me poursuivre car je n’ai pas lâché. Une fois, deux fois, trois fois, faisant appel à chaque fois qu’ils étaient déboutés.

Toute la mécanique du petit Paris s’est mise en branle pour me le faire payer. A la veille des confinements, on ne parlait que de ça: de ma responsabilité, que tous supputaient, dans la révélation du sexe d’un politicien, qu’un artiste russe, Piotr Pavlenski, avait décidé d’exposer.

Du tremblement qu’à cette époque touchait un pouvoir que tous sentaient vaciller.
Je le défendrai à son procès, aux côtés de mon confrère Yassine Bouzrou, lui et sa fierté, lui et sa pensée.
Fierté, c’est le mot qui me vient, de ne pas avoir succombé. Face à tous les chiens, de ne pas avoir lâché.
Dans la solitude aussi, alors que tous s’écartaient.

J’ai vu la honte et la lâcheté pendant cette période. Ce qu’il en coûtait de s’engager.
Merci à tous ceux qui sont restés à mes côtés. Qui n’ont pas été dupes de leur laideur.

Qui ont compris tout ce qui, pendant cette période, s’est jouée.
Qui ont su que c’était eux, là, eux qui nous gouvernaient, qui devaient avoir honte, et non ceux qui les combattaient.
Honte au parquet, aux effectifs de police, de s’être comportés en bras armés d’un gouvernement aux abois.

D’avoir cherché à faire taire un opposant qui les plus petit défendait.
Honte à la presse, de s’être comportée comme la chienne d’un pouvoir avarié.
Honte à tous ceux qui se seront tus aussi, ces confrères qui se sont écartés, alors que tous nos principes s’effondraient, et qu’un homme se retrouvait sans défense, dans une geôle, parce qu’il avait humilié un gouvernement, et qu’un gouvernement cherchait à se venger.

N’oubliez jamais. Ces porcs sans âme chercheront toujours à vous faire croire que ceux qui s’opposent à leur inanité méritent d’être détestés.

N’oubliez jamais. Ces êtres n’entretiennent aucun rapport à la vérité.

A nous de leur résister. A nous de ne plus jamais laisser leur regard nous affecter.
Pensées et courage à tous ceux qui dans l’ombre et dans la lutte, continuent d’avancer.

Nous sommes et resterons, toujours, à vos côtés.

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